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samedi 15 juin 2013

Dans une semaine je me marie ... j'ai peur

Alors que la vie semble s'écouler paisiblement pour l'ensemble de vos invités qui se préparent à festoyer et que certains osent même vous demander innocemment :
« Tout va bien ? Pas trop stressés ? C'est dans une semaine ? »

Que pouvez-vous leur répondre ?
Que le big stress c'était tout de même il y a des mois, lorsque vous vous êtes lancés dans cette folle aventure après un « oui » plein de légèreté et d’insouciance ?

Que le vraiment big stress, c’était il y a peu encore, quand toutes les pièces du puzzle (lieux, menus, liste d’invités, hébergement, animation, essayages, ce genre de « petits » détails …) n’étaient pas encore assemblés harmonieusement et que le D-Day approchait à grands pas ?

En comparaison, la dernière ligne droite, c’est limite relax. Mais, en y réfléchissant bien, il faut admettre qu’il y a un autre stress qui monte, lentement, insidieusement ...
Il peut s'apparenter au syndrome de la fin de cuisson dans une cocotte minute. Vous savez, quand la soupape s'emballe et que, une fois la vapeur libérée, on va découvrir le résultat de la cuisson. Là, c'est quitte ou double ! Bien cuit, brûlé par manque d'eau ou, au contraire, tout ramollo ?
Eh bien, à une semaine du grand jour, quand la cuisson est en cours et qu’on ne peut plus changer grand-chose à la recette, c’est ce stress-là qui montre le bout de son nez.

Alors, comment chasser de sa tête le scénario catastrophe de la cocotte-minute nuptiale ? Dites-vous simplement que tous les ingrédients sont de qualité et que, quoiqu’il arrive, ça aura du goût (et croisez les doigts).

Mais, au delà du stress de l'organisation, il y a un autre stress qui, lui, est bien plus sérieux : la vraie peur, digne de faire pâlir n'importe quelle bridezilla ou groomzilla, je veux parler de la peur de s'engager (ne me dites pas que vous n'en avez jamais entendu parler !).
Celle-là, elle se manifeste dans les tous derniers jours, quand vous ne vous y attendez plus et que des questions s’invitent dans votre petite tête déjà bien occupée par tous les préparatifs :
- est-ce que je suis toujours prêt/e à relever le défi ?
       - est-ce que je ne fais pas la plus grosse connerie bêtise de ma vie ?
       - je ne serais pas en train de jouer avec le feu, là ?


Pas de panique ! Dites-vous que c’est comme au moment de partir en vacances (on a toujours l’impression d’oublier quelque chose – et c’est généralement le cas, mais ça ne les gâche pas pour autant) ou comme avant un examen (plus la peine de réviser, il va falloir faire avec ce que vous avez en stock). Si vous avez survécu tous les deux à l’année de préparatifs qui a précédée le mariage, c’est que vous avez fait le bon choix.
Alors, malgré la pression, savourez l’instant présent. Et surtout les suivants …
Je vous souhaite sincèrement tout plein de bonheur 
PS : Fabulous Fab, je te remercie pour ta super contribution sans quoi ce post n'aurait pas la même substance. On discutera des modalités pour les stock-options ;).