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vendredi 16 janvier 2015

Le post qui ne voulait pas sortir ... 2014, c'est terminé !

J'ai commencé. J'ai raturé. J'ai rayé. J'ai repris. J'ai tourné les idées et les mots dans "beaucoup" de sens. Peut être pas le bon sens d'ailleurs ... Et puis j'ai fait des cocottes en papier amusant mes chats.
Le papier a été vite griffé, déchiqueté, jeté.
J'ai alors immortalisé, par l'enVIE, ce ciel du 31 décembre 2014 pour y trouver de l'inspiration. Un ciel fait de nuages de couleur anthracite transparent laissant passer la lumière froide et intense de l'hiver.

Je regarde enfin ce ciel et, la tête hors des idées, je balaye les paillettes magiques qui se sont si joliment posées devant ma porte en cette année qui s'est achevée.


Mon oeil humain ne peut discerner toutes les nuances de couleurs que cet arc en ciel m'offre.

Mais mon coeur retient de belles émotions :
- "Les gros poutoux tout plein" d'une jolie mariée que j'ai eu le bonheur d'accompagner dans "SA" journée.
- La rencontre d'univers explosifs qui révolutionnent les idées préconçues sur le mariage et qui font vibrer ma plume.
- La mise en oeuvre d'un shooting d'inspiration pour jouer à l'apprentie réalisatrice en collaboration avec l'oeil artistique et pétillant de Lea.
Quel bonheur d'être sur les rotules et d'avoir le sentiment d'avoir puisé le max de soi pour donner des idées à des futurs mariés.
- La bienveillante philanthropie d'OVNI modernes (Lucy qui a contribué à l'évolution et à la naissance de mon logo et bien plus ... ; Trentième Etage qui a boosté le partage de mon univers).

Et puis dans ce rétro coloré : il y a vous, qui me suivez, me lisez.

Vous, qui m'insufflez l'envie de continuer mes billets d'humeurs, mes découvertes et partages de créateurs, d'artistes.
Vous, qui me poussez à être moi dans ce monde édulcoloré !

Pour sûr, My Wedding Bulle sera en 2015 fidèle à son style : un petit ton parfois acerbe et humoristique, un univers décalé ayant comme seule croyance la religion de l'amour (bref, voilà encore une année où Miss Patatounette ne va pas faire grand bruit ni avoir beaucoup d'amis).


P.-S. : 
Pensée positive pour cette nouvelle année : ne rien vous souhaiter d'irréalisable. 
Basta les blabla de "Je vous souhaite tout ce dont vous désirez le plus".
Soyons réalistes, personne n'a jamais vu le père Noël le 1er janvier ! 
Alors, pour le " Veux tu m'épouser ? ", il faudra veiller à ne pas piétiner l'amour, surtout s'il est à vos pieds. Cueillez le, tout simplement.

lundi 17 novembre 2014

T'as le look, logo !

- The « Miss » : tu comprends, je veux un truc différent, une image moins « gnangnan », moins fleur bleue qui correspond plus au ton de mes posts. Tu vois ?
- The « F » : Ouais, ouais, je vois tout à fait. Il te faudrait un truc plus "urbain", plus direct, moins fleurs et fanfreluches.
- The « Miss » : Carrément "anti-princesse" et dans l’esprit de « Andy, dis-moi oui ».*

Tiens ? Une fois n’est pas coutume, on est tombé rapidement d’accord Mister « F » et moi (hey ! Mais ça veut dire que je prends de plus en plus son style, ça ne va plus du tout !).

Donc, l’idée est bien là et j’ai surtout eu la chance de rencontrer sur mon parcours Éléonore Mestdagh, designer, graphiste et illustratrice à l’univers empreint de beauté et de modernité, qui m’a bien aidée sur ce projet.

Un nouveau regard, une nouvelle facette de ma personnalité « patine » le blog, comme mon envie d’être plus spontanée dans mes écrits, de me faire plaisir et que vous ayez du plaisir à me lire.

Il était de ce fait tout naturel que la charte graphique, les couleurs, la taille des images, évoluent aussi après 2 ans de partage de mes bulles.

« Keep in touch » sur mon évolution d’ici les 2 prochaines années.


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* Pour la petite histoire cela n’a rien à voir avec le « Festival Andy » du mariage. Car, bien avant le lancement dudit Festival, c’est en 2012 que Miss Patatounette a failli, mais n’a pas osé, au final, utiliser cette chanson mythique des Rita  pour l’entrée de sa cérémonie laïque.

jeudi 13 novembre 2014

La demande de Monsieur à Mademoiselle

Lorsque j’ai reçu ma carte de « grand voyageur club » au look bien « gold », bien « VIP », sans avoir rien demandé à personne, et surtout pas à monsieur SNCF,  je me suis demandé :
« C’est quoi le programme ?
-   « Plus tu voyages, plus tu gagnes ! »

C’est donc ça… ce sont en moyenne mes 20 heures par semaine, mes 100 heures par mois et mes 1200 heures par an, soit, dans le jargon de la vraie vie, mes 50 jours par an passés dans les trains, qui me valent d’être admise dans le club très, très select des salons SNCF avec mes compères aux yeux cernés, à la mine grise et au moral proche du « y a-t-il une vie après la mort ».

C’est dans ce décor de « no way » et un peu en panne d’inspiration (merci « amie grande voyageuse » qui saura se reconnaître de lancer des idées aussi farfelues ; en même temps, Miss Patatounette est grande joueuse mais ne s’attendait pas à ce Désert des Tartares*) qu’à germé l’idée d’interroger monsieur et madame tout le monde sur la fameuse genèse du « C’était comment ta demande en mariage, papa / maman ? ». Car il faut bien se l’avouer, hormis les enfants personne n’ose poser cette question indiscrète. En règle générale, la version soft c’est « … et vous êtes ensemble depuis longtemps ? Vous vous êtes rencontrés comment ? » mais personne ne poserait la question si intime du « Il est venu comment le OUI ? ».

Je me suis rendue compte de cette grande pudeur lorsque j’ai lancé le thème sur FB, lequel n’a pas récolté les suffrages escomptés, et surtout lorsque j’ai commencé mon micro-trottoir et qu’on m’a regardé avec des yeux de merlan frit. J’ai tout de suite compris que j’allais ramer longtemps, longtemps… mais au final je suis arrivée à bon port.

Alors, merci à Enzo, No&Ni, Eve, Emeline et Céline de m’avoir livré un peu de votre « histoire d’amour ».
Voici des bribes de vies émouvantes, drôles, enfantines, sincères, simples comme Miss Patatounette les aime.

Enjoy

© Ela & The Poppies
Enzo, 38 ans, marié depuis 3 ans

« Je voulais surprendre ma douce et belle.
Quel meilleur endroit que de prendre la boîte qui a portée sa bague de fiançailles et d'y mettre un « taralli » (petit gâteau apéritif sec à l'huile d'olive en forme d'anneau), l’une des spécialités de sa région familiale en Italie.

Il me fallait aussi un moment symbolique. L'idée m’est venue de nous inscrire à la course «  Paris-Versailles » et de la faire en couple. C’est ainsi que la bague alimentaire bien cachée dans mon sac à dos a parcouru les 16,3 km avec sa fameuse côte de 2,1 km.

A l'arrivée de notre petite balade dominicale je lui laisse le temps de respirer.
Je la retrouve au point de rassemblement « Rome ».
Je la regarde, je sors la boîte, j'ouvre délicatement l’écrin et lui demande si elle veut devenir ma femme.
Elle me regarde surprise, chamboulée et fatiguée, et me dit « merci » en dévorant la bague.
J'ai réussi à lui arracher un « je vais réfléchir » - flop, pour l’instant romantique,  je sais…

Depuis, cette âme délicate et douce m'a donnée son cœur et s'est lancée dans l'aventure avec moi ».
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No&Ni, mariée depuis 39 ans

« J'ai connu mon futur mari en novembre 1974. Neuf jours après, j'allais avoir 19 ans.

Mes parents n'habitaient pas en France à ce moment-là.

J'ai commencé à les habituer au prénom de mon "copain", au fur et à mesure, dans les lettres que je leur écrivais (car pas de téléphone et encore moins de mails).

En avril 1975, quand ils sont arrivés en France pour un congé de 2 mois, j'ai fait les présentations et mes beaux-parents les ont invités pour la Pentecôte 75. Mais toujours rien d'officiel.

C'est en novembre 75, pour mes 20 ans, que mon « copain », sur les conseils de sa mère, m'a emmené chez un bijoutier pour me faire choisir ... une paire de boucle d'oreilles pour oreilles percées ... sauf que je n'avais pas les oreilles percées !

Ma belle-mère lui avait dit que c'était le seul bijou que je n'avais pas et pour cause. Elle-même n'avait pas remarqué que mes oreilles n'étaient pas percées ! Grrrrr !!!

Je n'ai pas osé devant la bijoutière (qui était la mère de la femme du frère aîné -autrement dit la belle-mère de mon futur beau-frère) contredire cette idée qu'il trouvait originale car il se démarquait par rapport aux autres qui offraient une bague.
Bref, je me suis fait percer les oreilles ce jour-là - à contrecœur je l'avoue car je ne m'attendais pas à me faire "charcuter"- mais maintenant je suis très contente de pouvoir porter ce genre de bijou.

Remarque : encore à cette époque, le fait qu'un homme offre un bijou à une femme signifiait qu'il voulait officialiser et confirmer son choix. Nous n'avons jamais fait de demande officielle en mariage mais pour nos parents respectifs, cette démarche (offrir un bijou) y répondait. »
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Eve, 35 ans, mariée depuis 7 ans

« J’avais fait de la future demande en mariage un jeu : à chaque fois qu’il me tenait la main, m’appelait par mon prénom… je répondais « Oui ...tu veux me demander quelque chose… ? ».

Il est vrai que j’avais envie de revêtir également ce statut « d’épouse », face à un homme divorcé ! J’avais d’ailleurs repéré (lourdement), dans la vitrine d’un bijoutier, la bague que j’aimerais qu’il m’offre !

Pourtant, il m’avait prévenue : sa demande ne surviendrait certainement pas un 14 février (déjà fait avec « l’Autre » !).

C’est donc en toute innocence que, revenant du travail le soir, j’ai pu découvrir sur la table de la salle à manger une petite carte pour la Fête des Amoureux.

Je l’ai lue devant lui, très scolairement. Page de gauche d’abord (bonne fête ma Valentine, tu as changé ma vie, je t’aime et blablabla) avant de découvrir en lettres capitales, précédé d’une grosse flèche, sur la page de droite le fameux VEUX TU M’EPOUSER ?

Sur la table, d’ailleurs, mon amoureux m’a fait remarquer qu’il y avait un petit porte-photo, auquel était accrochée la fameuse bague de fiançailles … je ne l’avais même pas vue !

Alors là, même si je suis pourtant une cérébrale et que j’ai parfois du mal à ressentir passionnément les choses, mon petit cœur s’est vraiment serré, j’étais émue de vivre « LE MOMENT », de sentir au plus profond de mon être qu’il s’agissait d’un tournant dans ma vie. Je lui ai répondu « OOOOOOOOuuuuuuuuuuiiiiiii », avant que nous allions sortir le chien ensemble, car c’est au quotidien qu’on écrit l’amour, n’est-ce-pas ?

A noter- Le dîner au restaurant qui suivit cette demande eut une saveur particulière en ce 14 février 2006 : c’était la première étape de la construction de notre famille ».
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Emeline, mariée depuis 3 ans

« Ma demande en mariage a eu lieu lors d'un week-end en amoureux dans le sud de la France.

Tout le week-end a été magique: promenades, visites, baignade et petits restos. Tout ce que l'on aime !
Mais la grande surprise s'est déroulée le samedi soir : apéro au champagne, petits fours et petits mots d'amour...
Nous avions tous les deux les yeux embués et le sourire aux lèvres.
Il y avait du monde tout autour mais c'est comme si nous étions seuls au monde, dans notre bulle.
Cliché comme description ?! Peut-être, mais je ne trouve pas d'autres mots pour décrire cet instant et ces émotions si spéciales ! »
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Céline, pacsée depuis 4 ans

« Nous ne sommes pas encore mariés mais le « projet » mariage est quelque chose dont on parle entre nous et qui nous tient à cœur. Sylvain m'a toujours dit : « j'attends que ce soit toi qui me demande », par peur de me brusquer et, sans doute aussi, pour bousculer les traditions… je ne sais comment ça sera, je ne le prévois pas encore mais il est évident que ce sera une demande qui sortira de l'ordinaire.

Pour notre PACS, nous avons pris la décision conjointement. Nous attendions notre petite fille et nous avions le besoin d'officialiser notre couple aux yeux de nos familles et proches, de nous protéger.
Tout a été très administratif. Je me rappelle de l'austérité du lieu où il y avait placardé sur les quatre murs de la salle d'attente « Interdit de fumer » et « Interdit d'utiliser son portable » et moi j'avais l'impression que le mot « interdit » me poursuivait presque jusqu'à la signature.

Notre dossier sous les bras, nous voilà dans notre restau fétiche témoin de nos moments de vie importants. Nous sommes heureux de ce moment, qui est un nouveau pas de notre couple vers la vie commune.
Nous nous offrons nos anneaux que volontairement nous n'avons pas souhaité graver de la date du PACS.
C'est peut être tout simplement cela notre demande en mariage : cet échange symbolique et tacite tourné vers l'infini. »

* Je cite ce livre de Dino Buzzati qui m’évoque  l’attente interminable et vaine des protagonistes.

mardi 9 septembre 2014

Miss Patatounette comes back !

«  Toutes les bonnes choses ont une fin », dit l’adage populaire … « Et bien NON », dit Miss Patatounette !!

Vous avez remarqué comme le retour de vacances est toujours un énorme sujet de discussion à la rentrée : « Tu as passé de bonnes vacances ? »
Et là… tu te tournes vers ce passé si proche et si lointain à la fois… tu commences le récit, l’œil brillant et le cœur rempli d’anecdotes, tu n’étais pas si mal dans cette anse naturelle, au bord de l’eau, en train de te prendre pour la Robinson Crusoé du XXIème siècle, seule au  monde, ou presque ?
Tu essayes de savourer à nouveau l’instant déjà enfui pour t’échapper du brouhaha du métro, et du fourmillement humain qui t’entoure.
Tu ressens le vent, tu écoutes le murmure du clapotis de l’eau et, ça y est, ton esprit divague à nouveau… vers des scénarios de mariages au bord de l’eau et au ton intimiste.

Je suis bien de retour, prête à laisser déborder mon imagination pour une nouvelle saison blog (la 3ème, déjà !).
Heureuse de vous retrouver et de me réapproprier le proverbe « Toutes les bonnes choses peuvent perdurer », il suffit de les porter en soi pour qu’elles puissent nous nourrir dans les moments de doute et de difficulté.

Très belle rentrée et bons préparatifs aux futurs mariés à venir.

(c) My Wedding Bulle

mardi 24 juin 2014

Ton mariage pendant la coupe du monde de " futeboal " ?

Il y a longtemps, mais alors il y a longtemps, genre l’été dernier, il était un couple qui programmait son « Happiness Project ».
    - En 2014 ce serait bien non ?!
    - OK, va pour 2014.
    - Qu’est ce que t’en penses du mois de juin ou début juillet ?
    - Ça pourrait être bien juste avant les grandes vacances, non ?!

    Tu déposes ta demande à la mairie et tu regardes les dispos qu’il reste.

    C’est affligeant, il ne reste déjà plus beaucoup de dates.
    Tu confirmes pour le samedi 12 juillet.
    Tu trouves cela plutôt bien finalement. Ce sera un we prolongé, celui du 14 juillet, les gens vont être détendus, avoir l’impression de profiter. Tu es trop forte. 

    La Coupe du Monde te semble bien lointaine, si lointaine … dans ton love boat du bonheur.
    Et pourtant, tu ne vas pas tarder à réaliser que c’est THE EVENT OF THE YEAR !!!
    Horreurrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr, ô désespoir.

    Tu imagines déjà ton mariage complètement gâché.
    Tu visualises bien devoir intégrer à ta déco un écran géant, (damned : ce budget-là, tu ne l’avais pas prévu) pour suivre le match pendant le repas de noces.
    Tu l’avais rêvé, avoue… de danser la samba en osmose avec les stades de Rio ou de São Paulo, avec ces voyageurs immobiles loin, bien loin des préoccupations de ta Wedding Party.
    Tes supers potos, voire ton mari, te vannant : « Bien, nous, je ne sais pas si on va être là ! » ou « Je ne sais pas si je vais dire ‘‘Oui’’».
    Ou pire encore, la culpabilisation de : « Ils vont penser que je l’ai fait exprès, ce n’est pas possible. »
    Heureusement, un de tes conseillers sportifs t’explique que ce sera la Petite Finale entre les perdants des demi-finales.
    Que cela sera moins facteur d’enthousiasme patriotique mais que ça restera tout de même un match, et en plus le premier depuis trois jours. Donc l’intérêt devrait être moindre – ça, c’est bien ! - mais il y aura intérêt quand même de la part des messieurs présents – ça, c’est moins bien !

    Alors, que faire maintenant que la machine est lancée ? 
     - Prier déjà très fort pour que la France ne soit pas dans cette Petite Finale (bouhhhhhhhhhhhhh … vœux pieu à ne pas avouer à quiconque sous peine de bousiller toutes tes relations masculines) mais en finale bien évidemment : « allez les Bleusssssssssssssssssssssss » - ça parait assez crédible, comme ça ?
    - Comprendre que tu vas galérer pour trouver un DJ ce soir là et qu’au pire il n’est pas très utile d’investir « the » budget pour le « Saturday night fever » car les matchs débuteront à 22h00 ! (là, c’est Miss Patatounette qui va se faire des amis), 
    - Que les invités présents seront vraiment ceux qui t’aiment et, ça, tu ne vas l’oublier de sitôt ;).
    Alors autant faire contre mauvaise fortune bon cœur et te dire qu’il y a au moins un avantage : le thème de la fête de noce est tout trouvé… - Ok, ok je plaisante, mesdames – disons que l’ambiance aura toutes les chances d’être bien festive et arrosée et la soirée jouera naturellement les prolongations. Et, le lendemain, pourquoi ne pas organiser un match avec les invités présents en faisant un match « elle et lui » afin de se mettre en jambe pour regarder la finale !

    Enjoy ce foot trip. 



    vendredi 30 mai 2014

    Quand ils organisent un enterrement de vie de garçon (EVG), c’est comment ?

    Report'âges En Nord
    (c) Vincent Camus : http://www.reportagesennord.fr/

    Bon, ça y est, je touche au fruit interdit (je sais bien c’est « défendu », de mémoire) pour les futures jeunes mariées …

    Sur mon moteur de recherche je tape EVG (Enterrement de Vie de Garçon) pour voir un peu sur quoi je tombe.
    Mon imaginaire se nourrit de ce que je craignais : des noms de boîtes improbables qui annoncent la couleur et promettent des we inoubliables à l’étranger.
    Mais c’est quoi ce jour si inoubliable ? Je croyais que c’était le mariage, moi ? Quelle belle naïveté, pffffff.

    Je ne pouvais m’arrêter en si bon chemin, trop curieuse, je passe aux images.
    Je referme illico toutes les fenêtres, et puis non, je les rouvre, prise entre le fou rire du ridicule qui ne tue pas et la moutarde qui me monte au nez sur la réalité du « very bad trip » (ils sont venus, ils ont bu, ils ne se souviennent plus …).

    Le mythe du « dernier jour »  entre « mecs » gonflés à la testostérone est bien là, présenté dans toute sa splendeur de fin du monde où il est question de braver les interdits.

    Enrichie de la certitude que l’EVG n’a pas trop évolué depuis ces origines (XVIIIème siècle) : beuverie & co. (J’aime bien le «  & co » ça laisse toujours sa part de mystère et d’espoir) je suis partie interroger un petit panel d’hommes 30aires : leurs réponses infos ou intox ?

    Allez, on part désacraliser l’EVG, nos hommes ne sont pas si pervertis que ça !
    Ils sont remplis de bon sens, don’t stress !

    Norbert, 38 ans

    1. Un Enterrement de Vie de Garçon (EVG) ça représente quoi pour toi ?
    Cela représente la fin d’une vie pour le début d’une autre.
    C’est une coutume aux relents de traditions.

    2. L'EVJG : un passable obligé ?
    Oui, car les évènements permettent de marquer des jalons dans le temps.

    3. As-tu déjà organisé ou participé à un EVG ?  Alors, raconte ...
    Oui, j’ai déjà organisé un EVG. C’était très sympa : une belle ambiance, un temps dans un lieu différent qui permet de garder des souvenirs.
    L’important c’est d’adapter ce moment au futur marié et à ces amis.

    4. As-tu été l'acteur principal d'un EVJG ? (Comprenez le futur marié). Comment as-tu vécu cette journée ?
    Pour moi cela a été pépère, ce n’était pas ce que je pouvais imaginer.
    Sans relief particulier. Un moment agréable avec des amis mais comme j’en avais déjà partagé.

    5. Quel serait ton EVG idéal ?
    Une version fin du monde pour demain. Une recherche d’adrénaline et également une journée ou on flirte avec l’interdit dans un esprit sex and rock and roll.
    Sinon pas la peine de faire quelque chose.
     
    Samuel, 30 ans

    1. Un Enterrement de Vie de Garçon (EVG) ça représente quoi pour toi ?
    Un moment agréable et de retrouvailles entre amis.
    Une bulle d'oxygène dans les préparatifs du mariage.
    Une journée permettant de décompresser.

    2. L'EVG : un passable obligé ?
    Non. En revanche, les retrouvailles avec des amis sont à mon sens importantes avant le mariage.

    3. As-tu déjà organisé ou participé à un EVG ? Alors, raconte ...
    Non.

    4. As-tu été l'acteur principal d'un EVJG ? (Comprenez le futur marié).
    Oui.

    Comment as-tu vécu cette journée ?
    Excellentissime!

    5. Quel serait ton EVG idéal ?
    Plusieurs points peuvent être abordés : activité sportive commune entre époux et amis du type canoë, rafting, escalade...
    Activité culinaire avec dégustation, cours de cuisine...
    Activité à la découverte d'une ville avec jeux pour observer l'architecture, les spécificités...
    Un bon restaurant pour dîner et une soirée.
      
    Matthieu, 34 ans

    1. Un Enterrement de Vie de Garçon (EVG) ça représente quoi pour toi ?
    Juste une coutume liée au mariage. C’est un témoignage d’amitié et d’affection de la part de ses amis. A mon sens, même marié il ne faut pas oublier ses amis. Ils étaient là hier, ils seront là demain.

    2. L'EVG : un passable obligé ?
    Non.
    Mais c’est bien de pérenniser les traditions.
    Le changement n’est pas une avancée systématique en soi.

    3. As-tu déjà organisé ou participé à un EVG ? Alors, raconte ...
    Hélas non, ni organisé ni participé.

    4. As-tu été l'acteur principal d'un EVJG ? (Comprenez le futur marié).
    Non (Toujours pas).

    5. Quel serait ton EVG idéal ?
    Pour ma part, rien de dégradant ni de volage.
    J’adorerais que mes amis me fassent la surprise de venir me chercher chez moi sans que je m’y attende pour m’emmener dans les endroits que j’aime sur 2 ou 3 jours.
    Me laisser vivre et ne rien faire tout en se remémorant les bons souvenirs.

    Arnaud, 36 ans

    1. Un Enterrement de Vie de Garçon (EVG) ça représente quoi pour toi ?
    C'est surtout l'opportunité de faire une fête de plus !
    C'est aussi l'occasion de faire connaissance avec d’autres amis du marié que l'on ne connait pas forcément pour que, le jour du mariage, des discussions s’engagent plus facilement. Quoiqu’il en soit, il faut être dans le "trip" du futur marié sinon c’est l’échec garanti !
     
    2. L'EVG : un passable obligé ?
    Non, je ne pense pas, cela doit être un plaisir et certains ne sont pas pour ce genre d’événement, un peu comme pour la jarretière le soir du mariage… Il ne faut pas "forcer" les choses.

    3. As-tu déjà organisé ou participé à un EVG ? Alors, raconte ...
    Plusieurs, de différents "types" :

    ·         Le type bizutage :
    Le premier vrai EVG était pour un ami d’université. Il était juste au courant de la date et du fait qu’il devait réserver son week-end entier !! Nous sommes passés le prendre en "mini-bus" (nous étions 6 le futur marié inclus) et sommes montés en Belgique. Là nous lui avons fait passer différentes épreuves comme manger un sandwich avec un mélange immonde dedans (genre époisse + beurre de cacahuète + confiture + sardines etc.), boire un biberon cul sec, photos ridicules… Le fil rouge de la journée étant un tee shirt blanc qu’il portait et qu’il devait faire dédicacer par le plus grand nombre de jeunes filles que nous croisions. La soirée s’est finie dans le carré de liège mais soft car le marié avait un traitement médical et ne pouvait consommer de l’alcool (nous l’avons consommé pour lui ;-). Nous avons dormi dans une auberge de jeunesse et retour en France le lendemain pour l’enterrement du cercueil (souvenirs ou objets symboliques dans une caisse qui est mise en terre pour être déterrée à la naissance du premier enfant).

    Le second était un double EVG : 2 futurs mariés (qui était du premier EVG décrit au paragraphe précédent) que nous avons mis en compétition dans Paris avec des épreuves à gagner (boire le plus rapidement une choppe de bière, être le premier à ramener un 06, être le premier à ramener un sous-bock Kanterbrau…) pour marquer le plus de points !! L’un était déguisé en Geisha (car il se mariait avec une Taiwanaise) et l’autre en Tyrolien (il bossait en Autriche). Nous avons fini la soirée (très arrosée) à L’Elysée Montmartre (cette fois-ci tout le monde avait le tee-shirt blanc à faire dédicacer) avant de rentrer en noctam-bus dormir à 6 dans un 32 m². 

    ·         Le type sportif :
    Activité Paintball l’après-midi puis barbecue chez des amis des futurs mariés.

    ·         Le type grande récré :
    Activité Karting et bowling l’après-midi, puis restaurant et billard le soir.

    ·         Le type aventurier :
    Activité Accrobranche l’après-midi et soirée déguisée Western le soir dans un camp d’indien avec grand feu de bois et nuit dans des tipis !
     
    4. As-tu été l'acteur principal d'un EVG ? (Comprenez le futur marié).
    Comment as tu vécu cette journée ?
    Et bien non...
     
    5. Quel serait ton EVG idéal ?
     J’opte pour le type grande récré expliqué dans la question 3, un truc tranquille et pas graveleux… La compétition de type beuverie est à réserver aux jeunes, je me fais vieux ;-).
     
    Florent, 30 ans

    1. Un Enterrement de Vie de Garçon (EVG) ça représente quoi pour toi ?
    Un super moment avec les amis pour se lâcher en faisant des activités hors du commun.
    C'est davantage un prétexte pour se retrouver avec ses amis que vraiment le symbole d’une dernière soirée avant l'abstinence vis-à-vis des autres femmes (sinon, pourquoi se marier ?)

    2. L'EVG : un passable obligé ?
    Non, dans la mesure où on n'a pas forcément d'ami qui organise l'évènement ou que soi-même, on n'a pas envie (ou le temps !) de l'organiser.
    3. As-tu déjà organisé ou participé à un EVG ? Alors, raconte ...  
    C’était une soirée de fou à Las Vegas ! Jack avait vraiment trop bu et s'est retrouvé marié à Pamela au moment de son réveil, la bague au doigt. On a perdu Paul qu'on a cherché toute la nuit et il s'en est passé des choses en le cherchant ! Et ... mais non, je confonds avec le film "Very Bad Trip" !! Sinon, pour répondre à la question, non.
    4. As-tu été l'acteur principal d'un EVG ? (Comprenez le futur marié).
    Comment as-tu vécu cette journée ?
    Non.

    5. Quel serait ton EVG idéal ?
    Départ le matin vers 4h à la frontale pour un bon footing en forêt en mode aventurier. Douche et petit déjeuner gargantuesque pour reprendre des forces et rigoler des mésaventures rencontrées (il y en a forcément !). Direction la plage (il fait forcément beau aussi) pour une journée bronzage / matage / « jouage » au ballon / trempage / « siestage ». Barbeuc’ sur la plage le soir, retour vers 22h pour finir la journée sur un blind test des années 80/90. Ca, c'est de la journée !!! YEAH !!!
    ________________________________________________________________
    Merci à Norbert, Samuel, Matthieu, Arnaud et Florent de s’être prêtés au jeu avec autant de spontanéité et de bonne humeur ! 

    mardi 1 avril 2014

    Bye, bye mademoiselle, bonjour madame

    « Mademoiselle, Bonjour ? » - parfait inconnu, commerçant innocent … - 
    « You talking to me ? » - pensée introspective d’une jeune mariée tout sourire et qui sait qu’on lui parle bien à elle et rien qu’à elle, total bonheur -

    Qu’il est bon de s’entendre dire « mademoiselle » alors que l’on vient de changer de statut et de plomber ses années de « forever young » par une simple promesse d’amour qui nous bascule de manière fulgurante dans l’univers de « madame ».

    Tu y as songé, toi, à tes ridules de toute jeune 30aire qui, tout d’un coup, semblent envahir ton visage en le vieillissant prématurément par l’effet de cet anneau magique qui t’intronise dans l’univers des « Madames » ?

    Heureusement que tes copines ont décidé pour toi d’effectuer une opération « Il faut sauver la future mariée ! » de l’ultime chance !

    Tu n’a pas le choix « d’en avoir ou pas ».

    Ton EVJF (comprendre Enterrement de Vie de Jeune Fille) est déjà tracé par avance car rien ne sera plus comme avant et, même, le pire est à venir : tu te maries.

    Alors voilà, tu ne sais pas, tu imagines un truc, une journée « filles » qui appartient déjà à ton passé, à cette époque révolue depuis bien longtemps où le « him » n’était pas là, où il existait encore cet espace de liberté du « Je sors quand je veux, et avec qui je veux. Et je fais ce que je veux ! » Parce que je le vaux bien !

    Tu as prononcé ton arrêt de « jeune fille » en annonçant l’arrivée de ton joli jour synonyme de « Je suis une fille rangée maintenant. » Quoique se marier n’implique pas obligatoirement de se ranger…

    Mais qu’à cela ne tienne, il faut que tu te souviennes du temps d’avant…

    Car tes cops, elles, elles s’en souviennent, et elles ne vont pas te lâcher comme ça dans les mains de ton futur.

    Mais, toi, tu te souviens tu temps d’avant ? De vos délires ? De vos fous rires ? Ton EVJF, ce sera le privilège de leur joli jour à elles, qu’elles te dédient en toute franche camaraderie.

    Alors, pas de panique et fais confiance à l’adage : « Dis-moi qui sont tes amis et je te dirais qui tu es. » ;)
    Bon, prépare-toi quand même à te retrouver dans des situations peu banales.
    Par exemple… 
    -  Tu te retrouves déguisée en hamster car, au lycée, tes grosses joues te valaient ce surnom : sauna gratuit d’une journée, c’est déjà ça !
    -  En signe de porte bonheur et de fertilité, tu es obligée de demander aux passants de toucher un sceptre de forme phallique : au final, tu te dis que tu es bien contente de ressembler à un hamster … et tu penses avec nostalgie à l’époque de toutes vos blagues puériles …
    -  Pour te permettre de passer à ton tour aux travaux pratiques, le sceptre se transforme en réalité aux 12 coups de minuit : c’est le Saturday Night Fever ! Go, go, go danceur …

    Tout est très cohérent, tu as juste passé le film de ta vie de jeune fille en version condensée et accélérée.

    Alors, prête à passer de l’autre coté du miroir ?

    Bulles de joie Photographie