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jeudi 13 novembre 2014

La demande de Monsieur à Mademoiselle

Lorsque j’ai reçu ma carte de « grand voyageur club » au look bien « gold », bien « VIP », sans avoir rien demandé à personne, et surtout pas à monsieur SNCF,  je me suis demandé :
« C’est quoi le programme ?
-   « Plus tu voyages, plus tu gagnes ! »

C’est donc ça… ce sont en moyenne mes 20 heures par semaine, mes 100 heures par mois et mes 1200 heures par an, soit, dans le jargon de la vraie vie, mes 50 jours par an passés dans les trains, qui me valent d’être admise dans le club très, très select des salons SNCF avec mes compères aux yeux cernés, à la mine grise et au moral proche du « y a-t-il une vie après la mort ».

C’est dans ce décor de « no way » et un peu en panne d’inspiration (merci « amie grande voyageuse » qui saura se reconnaître de lancer des idées aussi farfelues ; en même temps, Miss Patatounette est grande joueuse mais ne s’attendait pas à ce Désert des Tartares*) qu’à germé l’idée d’interroger monsieur et madame tout le monde sur la fameuse genèse du « C’était comment ta demande en mariage, papa / maman ? ». Car il faut bien se l’avouer, hormis les enfants personne n’ose poser cette question indiscrète. En règle générale, la version soft c’est « … et vous êtes ensemble depuis longtemps ? Vous vous êtes rencontrés comment ? » mais personne ne poserait la question si intime du « Il est venu comment le OUI ? ».

Je me suis rendue compte de cette grande pudeur lorsque j’ai lancé le thème sur FB, lequel n’a pas récolté les suffrages escomptés, et surtout lorsque j’ai commencé mon micro-trottoir et qu’on m’a regardé avec des yeux de merlan frit. J’ai tout de suite compris que j’allais ramer longtemps, longtemps… mais au final je suis arrivée à bon port.

Alors, merci à Enzo, No&Ni, Eve, Emeline et Céline de m’avoir livré un peu de votre « histoire d’amour ».
Voici des bribes de vies émouvantes, drôles, enfantines, sincères, simples comme Miss Patatounette les aime.

Enjoy

© Ela & The Poppies
Enzo, 38 ans, marié depuis 3 ans

« Je voulais surprendre ma douce et belle.
Quel meilleur endroit que de prendre la boîte qui a portée sa bague de fiançailles et d'y mettre un « taralli » (petit gâteau apéritif sec à l'huile d'olive en forme d'anneau), l’une des spécialités de sa région familiale en Italie.

Il me fallait aussi un moment symbolique. L'idée m’est venue de nous inscrire à la course «  Paris-Versailles » et de la faire en couple. C’est ainsi que la bague alimentaire bien cachée dans mon sac à dos a parcouru les 16,3 km avec sa fameuse côte de 2,1 km.

A l'arrivée de notre petite balade dominicale je lui laisse le temps de respirer.
Je la retrouve au point de rassemblement « Rome ».
Je la regarde, je sors la boîte, j'ouvre délicatement l’écrin et lui demande si elle veut devenir ma femme.
Elle me regarde surprise, chamboulée et fatiguée, et me dit « merci » en dévorant la bague.
J'ai réussi à lui arracher un « je vais réfléchir » - flop, pour l’instant romantique,  je sais…

Depuis, cette âme délicate et douce m'a donnée son cœur et s'est lancée dans l'aventure avec moi ».
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No&Ni, mariée depuis 39 ans

« J'ai connu mon futur mari en novembre 1974. Neuf jours après, j'allais avoir 19 ans.

Mes parents n'habitaient pas en France à ce moment-là.

J'ai commencé à les habituer au prénom de mon "copain", au fur et à mesure, dans les lettres que je leur écrivais (car pas de téléphone et encore moins de mails).

En avril 1975, quand ils sont arrivés en France pour un congé de 2 mois, j'ai fait les présentations et mes beaux-parents les ont invités pour la Pentecôte 75. Mais toujours rien d'officiel.

C'est en novembre 75, pour mes 20 ans, que mon « copain », sur les conseils de sa mère, m'a emmené chez un bijoutier pour me faire choisir ... une paire de boucle d'oreilles pour oreilles percées ... sauf que je n'avais pas les oreilles percées !

Ma belle-mère lui avait dit que c'était le seul bijou que je n'avais pas et pour cause. Elle-même n'avait pas remarqué que mes oreilles n'étaient pas percées ! Grrrrr !!!

Je n'ai pas osé devant la bijoutière (qui était la mère de la femme du frère aîné -autrement dit la belle-mère de mon futur beau-frère) contredire cette idée qu'il trouvait originale car il se démarquait par rapport aux autres qui offraient une bague.
Bref, je me suis fait percer les oreilles ce jour-là - à contrecœur je l'avoue car je ne m'attendais pas à me faire "charcuter"- mais maintenant je suis très contente de pouvoir porter ce genre de bijou.

Remarque : encore à cette époque, le fait qu'un homme offre un bijou à une femme signifiait qu'il voulait officialiser et confirmer son choix. Nous n'avons jamais fait de demande officielle en mariage mais pour nos parents respectifs, cette démarche (offrir un bijou) y répondait. »
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Eve, 35 ans, mariée depuis 7 ans

« J’avais fait de la future demande en mariage un jeu : à chaque fois qu’il me tenait la main, m’appelait par mon prénom… je répondais « Oui ...tu veux me demander quelque chose… ? ».

Il est vrai que j’avais envie de revêtir également ce statut « d’épouse », face à un homme divorcé ! J’avais d’ailleurs repéré (lourdement), dans la vitrine d’un bijoutier, la bague que j’aimerais qu’il m’offre !

Pourtant, il m’avait prévenue : sa demande ne surviendrait certainement pas un 14 février (déjà fait avec « l’Autre » !).

C’est donc en toute innocence que, revenant du travail le soir, j’ai pu découvrir sur la table de la salle à manger une petite carte pour la Fête des Amoureux.

Je l’ai lue devant lui, très scolairement. Page de gauche d’abord (bonne fête ma Valentine, tu as changé ma vie, je t’aime et blablabla) avant de découvrir en lettres capitales, précédé d’une grosse flèche, sur la page de droite le fameux VEUX TU M’EPOUSER ?

Sur la table, d’ailleurs, mon amoureux m’a fait remarquer qu’il y avait un petit porte-photo, auquel était accrochée la fameuse bague de fiançailles … je ne l’avais même pas vue !

Alors là, même si je suis pourtant une cérébrale et que j’ai parfois du mal à ressentir passionnément les choses, mon petit cœur s’est vraiment serré, j’étais émue de vivre « LE MOMENT », de sentir au plus profond de mon être qu’il s’agissait d’un tournant dans ma vie. Je lui ai répondu « OOOOOOOOuuuuuuuuuuiiiiiii », avant que nous allions sortir le chien ensemble, car c’est au quotidien qu’on écrit l’amour, n’est-ce-pas ?

A noter- Le dîner au restaurant qui suivit cette demande eut une saveur particulière en ce 14 février 2006 : c’était la première étape de la construction de notre famille ».
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Emeline, mariée depuis 3 ans

« Ma demande en mariage a eu lieu lors d'un week-end en amoureux dans le sud de la France.

Tout le week-end a été magique: promenades, visites, baignade et petits restos. Tout ce que l'on aime !
Mais la grande surprise s'est déroulée le samedi soir : apéro au champagne, petits fours et petits mots d'amour...
Nous avions tous les deux les yeux embués et le sourire aux lèvres.
Il y avait du monde tout autour mais c'est comme si nous étions seuls au monde, dans notre bulle.
Cliché comme description ?! Peut-être, mais je ne trouve pas d'autres mots pour décrire cet instant et ces émotions si spéciales ! »
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Céline, pacsée depuis 4 ans

« Nous ne sommes pas encore mariés mais le « projet » mariage est quelque chose dont on parle entre nous et qui nous tient à cœur. Sylvain m'a toujours dit : « j'attends que ce soit toi qui me demande », par peur de me brusquer et, sans doute aussi, pour bousculer les traditions… je ne sais comment ça sera, je ne le prévois pas encore mais il est évident que ce sera une demande qui sortira de l'ordinaire.

Pour notre PACS, nous avons pris la décision conjointement. Nous attendions notre petite fille et nous avions le besoin d'officialiser notre couple aux yeux de nos familles et proches, de nous protéger.
Tout a été très administratif. Je me rappelle de l'austérité du lieu où il y avait placardé sur les quatre murs de la salle d'attente « Interdit de fumer » et « Interdit d'utiliser son portable » et moi j'avais l'impression que le mot « interdit » me poursuivait presque jusqu'à la signature.

Notre dossier sous les bras, nous voilà dans notre restau fétiche témoin de nos moments de vie importants. Nous sommes heureux de ce moment, qui est un nouveau pas de notre couple vers la vie commune.
Nous nous offrons nos anneaux que volontairement nous n'avons pas souhaité graver de la date du PACS.
C'est peut être tout simplement cela notre demande en mariage : cet échange symbolique et tacite tourné vers l'infini. »

* Je cite ce livre de Dino Buzzati qui m’évoque  l’attente interminable et vaine des protagonistes.

mardi 24 juin 2014

Ton mariage pendant la coupe du monde de " futeboal " ?

Il y a longtemps, mais alors il y a longtemps, genre l’été dernier, il était un couple qui programmait son « Happiness Project ».
    - En 2014 ce serait bien non ?!
    - OK, va pour 2014.
    - Qu’est ce que t’en penses du mois de juin ou début juillet ?
    - Ça pourrait être bien juste avant les grandes vacances, non ?!

    Tu déposes ta demande à la mairie et tu regardes les dispos qu’il reste.

    C’est affligeant, il ne reste déjà plus beaucoup de dates.
    Tu confirmes pour le samedi 12 juillet.
    Tu trouves cela plutôt bien finalement. Ce sera un we prolongé, celui du 14 juillet, les gens vont être détendus, avoir l’impression de profiter. Tu es trop forte. 

    La Coupe du Monde te semble bien lointaine, si lointaine … dans ton love boat du bonheur.
    Et pourtant, tu ne vas pas tarder à réaliser que c’est THE EVENT OF THE YEAR !!!
    Horreurrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr, ô désespoir.

    Tu imagines déjà ton mariage complètement gâché.
    Tu visualises bien devoir intégrer à ta déco un écran géant, (damned : ce budget-là, tu ne l’avais pas prévu) pour suivre le match pendant le repas de noces.
    Tu l’avais rêvé, avoue… de danser la samba en osmose avec les stades de Rio ou de São Paulo, avec ces voyageurs immobiles loin, bien loin des préoccupations de ta Wedding Party.
    Tes supers potos, voire ton mari, te vannant : « Bien, nous, je ne sais pas si on va être là ! » ou « Je ne sais pas si je vais dire ‘‘Oui’’».
    Ou pire encore, la culpabilisation de : « Ils vont penser que je l’ai fait exprès, ce n’est pas possible. »
    Heureusement, un de tes conseillers sportifs t’explique que ce sera la Petite Finale entre les perdants des demi-finales.
    Que cela sera moins facteur d’enthousiasme patriotique mais que ça restera tout de même un match, et en plus le premier depuis trois jours. Donc l’intérêt devrait être moindre – ça, c’est bien ! - mais il y aura intérêt quand même de la part des messieurs présents – ça, c’est moins bien !

    Alors, que faire maintenant que la machine est lancée ? 
     - Prier déjà très fort pour que la France ne soit pas dans cette Petite Finale (bouhhhhhhhhhhhhh … vœux pieu à ne pas avouer à quiconque sous peine de bousiller toutes tes relations masculines) mais en finale bien évidemment : « allez les Bleusssssssssssssssssssssss » - ça parait assez crédible, comme ça ?
    - Comprendre que tu vas galérer pour trouver un DJ ce soir là et qu’au pire il n’est pas très utile d’investir « the » budget pour le « Saturday night fever » car les matchs débuteront à 22h00 ! (là, c’est Miss Patatounette qui va se faire des amis), 
    - Que les invités présents seront vraiment ceux qui t’aiment et, ça, tu ne vas l’oublier de sitôt ;).
    Alors autant faire contre mauvaise fortune bon cœur et te dire qu’il y a au moins un avantage : le thème de la fête de noce est tout trouvé… - Ok, ok je plaisante, mesdames – disons que l’ambiance aura toutes les chances d’être bien festive et arrosée et la soirée jouera naturellement les prolongations. Et, le lendemain, pourquoi ne pas organiser un match avec les invités présents en faisant un match « elle et lui » afin de se mettre en jambe pour regarder la finale !

    Enjoy ce foot trip. 



    mercredi 3 juillet 2013

    Toi qui a accepté d'être mon témoin ...

    Le Happiness Projet est lancé : youhouuhouuu ... Congrats !
    La précieuse nouvelle à été annoncée à vos parents et vous avez réfléchi au choix de vos témoins.

    Y'a plus qu'à poser la jolie question de " veux-tu bien être mon témoin ? "
    (attention question piège).
    En règle générale sauf exception, la réponse est "Oui avec plaisir " -
    nous pouvons par conséquent nous permettre de ne pas développer cette phase et passer directement à la phase de prise de conscience de " Eh ! mais j'ai dit oui là ! " ?

    Tu t'imagines déjà au bras de la mariée ou du marié dans une superbe tenue en train de signer les registres : so cute.
    Cette étape cruciale est celle inévitable où vous êtes sous les feux des projecteurs.
    Elle  n'est pas à négliger car, sans vous, point de cérémonie ni de mariage.
    Un acte manqué : l'oubli des alliances ?
    Un impondérable : vous voilà bloqués sur la route et tout le monde n'attend plus que vous ? 
    Que faire pour minimiser ce " coup de Trafalgar " ? 

    Et puis, 2nd flash, à court terme : le partage de l'intimité de l'organisation.
    Ouais, je suis dans le secret des Dieux (hi, hi, hi) et j'ai un énorme pouvoir d'influence : je vous adore les mariés.
    Complicité, dialogue, organisation, participation  ... voilà des mots qui vous font rêver et qui vous transcendent dans une merveilleuse bulle. 
    Mais personne ne vous avait prévenu  que les mariés se transforment très souvent en de monstrueux despotes ?
    Ils ont une idée bien précise de ce qu'ils veulent ou ne veulent pas et il ne vous reste plus, hélas, qu'à vous exécuter pour ne pas être traités de traitre, voire écartés pour ne pas générer plus de stress.
    L'enjeu consistera tout de même, dans ce périlleux exercice, à vous improviser animateur hors pair car sur vous reposera une bonne partie de l'ambiance du mariage.

    3ème flash, à moyen terme : viva la fiesta " I'm the boss " de l'organisation des enterrements de vie de jeune fille et de garçon.
    Hey, pas si vite ! Si Bridezilla tolère de vous laisser faire, elle imposera là aussi ses veto pour elle et pour  son " Him ". Damned ...

    4ème flash, qui ne s'anticipe pas vraiment : la gestion du jour " J " ou  je joue aux apprentis " wedding planner ".  Argh ... je vous maudit les jeunes mariés.

    Mais pas d'inquiétude vaillant témoin tout redeviendra comme avant après les 12 coups de minuit.
    Enfin, normalement ...

    PS à l'attention de la mariée :
    Si tu recherches une manière toute mimi pour poser " the bridesmaid question " je t'invite à aller voir la boutique Etsy de Pamela loops (clic sur le lien) qui crée des objets originaux et poétiques ultra chouettes à petits prix.

    Collier pompon tulle "Pom pom bee doo", rose, rose pastel, vert ou violet.
    Couleur du lien au choix. Les deux petites étoiles sont en plaqué or.
    A noter, le texte de la carte peut être traduit en français :
    "J'ai le scénario mais il me manque les stars"
    Veux-tu être ma temoin ? ou encore avec un mix anglais/français :
    I've the script but I need the stars!
    Veux-tu être ma temoin ?
    Petite boîte à message diorama. Très chouette épinglée au mur.
    Vous pouvez choisir, à l'intérieur, un personnage féminin ou masculin ainsi que la langue : anglais ou français.
    Dimensions : 5.6 x 3.8 x 2.8 (épaisseur)
    Mouchoirs "vintage" chinées  avec texte "Pour les larmes de joie".
    Le mouchoir en photo est en version anglaise mais la version française est disponible.
     

    samedi 15 juin 2013

    Dans une semaine je me marie ... j'ai peur

    Alors que la vie semble s'écouler paisiblement pour l'ensemble de vos invités qui se préparent à festoyer et que certains osent même vous demander innocemment :
    « Tout va bien ? Pas trop stressés ? C'est dans une semaine ? »

    Que pouvez-vous leur répondre ?
    Que le big stress c'était tout de même il y a des mois, lorsque vous vous êtes lancés dans cette folle aventure après un « oui » plein de légèreté et d’insouciance ?

    Que le vraiment big stress, c’était il y a peu encore, quand toutes les pièces du puzzle (lieux, menus, liste d’invités, hébergement, animation, essayages, ce genre de « petits » détails …) n’étaient pas encore assemblés harmonieusement et que le D-Day approchait à grands pas ?

    En comparaison, la dernière ligne droite, c’est limite relax. Mais, en y réfléchissant bien, il faut admettre qu’il y a un autre stress qui monte, lentement, insidieusement ...
    Il peut s'apparenter au syndrome de la fin de cuisson dans une cocotte minute. Vous savez, quand la soupape s'emballe et que, une fois la vapeur libérée, on va découvrir le résultat de la cuisson. Là, c'est quitte ou double ! Bien cuit, brûlé par manque d'eau ou, au contraire, tout ramollo ?
    Eh bien, à une semaine du grand jour, quand la cuisson est en cours et qu’on ne peut plus changer grand-chose à la recette, c’est ce stress-là qui montre le bout de son nez.

    Alors, comment chasser de sa tête le scénario catastrophe de la cocotte-minute nuptiale ? Dites-vous simplement que tous les ingrédients sont de qualité et que, quoiqu’il arrive, ça aura du goût (et croisez les doigts).

    Mais, au delà du stress de l'organisation, il y a un autre stress qui, lui, est bien plus sérieux : la vraie peur, digne de faire pâlir n'importe quelle bridezilla ou groomzilla, je veux parler de la peur de s'engager (ne me dites pas que vous n'en avez jamais entendu parler !).
    Celle-là, elle se manifeste dans les tous derniers jours, quand vous ne vous y attendez plus et que des questions s’invitent dans votre petite tête déjà bien occupée par tous les préparatifs :
    - est-ce que je suis toujours prêt/e à relever le défi ?
           - est-ce que je ne fais pas la plus grosse connerie bêtise de ma vie ?
           - je ne serais pas en train de jouer avec le feu, là ?


    Pas de panique ! Dites-vous que c’est comme au moment de partir en vacances (on a toujours l’impression d’oublier quelque chose – et c’est généralement le cas, mais ça ne les gâche pas pour autant) ou comme avant un examen (plus la peine de réviser, il va falloir faire avec ce que vous avez en stock). Si vous avez survécu tous les deux à l’année de préparatifs qui a précédée le mariage, c’est que vous avez fait le bon choix.
    Alors, malgré la pression, savourez l’instant présent. Et surtout les suivants …
    Je vous souhaite sincèrement tout plein de bonheur 
    PS : Fabulous Fab, je te remercie pour ta super contribution sans quoi ce post n'aurait pas la même substance. On discutera des modalités pour les stock-options ;).

    lundi 31 décembre 2012

    Et si en 2013 on décidait de se marier autrement ?

    Sortez vos rétro-plannings : 2013 frappe à votre porte !

    Déjà, mais il me reste encore je ne sais combien de trucs à faire ? Et le mariage, c’est dans combien de temps déjà ? Malheur, c’est la déprime, je ne vais pas y arriver !

    Bon, bon, « don’t stress », d’autant qu’on va pas commencer à vous plaindre, en plus, puisque c’est vous qui avez décidé de vous mettre dans cette galère et de vous soumettre à toute cette pression ! Non mais ?!

    Et si finalement on décidait d’en profiter en se mariant sans chichis, simplement, en se concentrant sur l’essentiel : votre amour et ce que vous souhaitez réellement partager avec les autres ?  Que souhaitez-vous offrir et symboliser en vous mariant ? Que souhaitez-vous que l’on retienne de ce jour qui est le votre ?

    Je me souviens, du témoignage d’une dame, qui avait raconté à " Him ", il y a un an, lorsque nous étions en plein dans les préparatifs de notre wedding day et au bord du mariage avorté à cause de la controverse des bouteilles en plastique ou en verre, le souvenir du plus beau mariage auquel elle avait assisté :

    On sort vite des archives la petite Laura Ingalls courant dans la prairie avec à l’arrière fond la petite maison, on se projette dans les années 70, bon vous y êtes ? ... et là, surgit une mariée vêtue en salopette ( de jean, je présume, car la conteuse n'a pas détaillé ) qui attend un heureux évènement, des grandes planches en bois sont posées sur des tréteaux qui font office de tables, des chaises qui ne sont autre que des bottes de pailles …

    Je suis sûre que de belles images et des odeurs surgissent … du pur lifestyle comme on aime: on y est !!
    Des idées toutes simples,  ( mais pas si simples au fond à mettre en oeuvre ;) ) et qui rappellent à notre mémoire le « lien ».

    Alors pour 2013, je vous souhaite les futures brides et les grooms : des mariages affranchis qui vous ressemblent avec juste le partage de belles émotions en tête !! Soyez sincèrement heureux. 

    mercredi 7 novembre 2012

    Ce mariage c'est le tien !

    Mariage dans le vent par EVENING STANDARD
    Alors voilà, si toi aussi tu viens de dire "oui, on se marie". Bienvenue dans le club très très select des   273.000 couples qui tout comme toi ont décidé de se dire "oui".
    Ca alors ?! Toi, qui pensais vivre un événement "unique" around the world, te voilà reléguée dans la banalité la plus absolue.
    Bon pour toi, pour ta mère et ta belle mère ça risque tout de même de rester "the" event de l'année et va falloir gérer ça à trois plus le "futur" qui va en avoir plein le dos (prévoit des séances de kiné en plus dans ton budget). 

    Le mariage est donc bien dans le vent ! 
    Alors te voilà propulsée de ta bulle romantique de la déclaration vers le temple du mariage :
    autel dans lequel tu vas devoir sacrifier des heures et des heures... pour le meilleur et le pire.

    Mais au fait pourquoi t'as dit "oui" ? C'est juste un cauchemar ? Par où commencer ? Tout le monde s'en mêle et se projette dans ton mariage ?
    Stooooooooooooooooooooooooooooooooop !
    On rembobine tout, on ne reste pas dans son coin et on fait arrêt sur image sur le tender love moment de la déclaration, où seule existait cette bulle intemporelle du "oui", tu t'en souviens ?

    a) Un jour il/tu lui a dit(s) et si on se mariait un jour?
    Et là, il te le demande juste comme ça de manière surprenante bien des années après alors que tu ne te rappelles même plus d'avoir évoqué le sujet ensemble! D'ailleurs dans l'absolu, tu n'en ressens pas vraiment le besoin.

    b) Tu le bassines (l'inverse existe aussi mais je crois que c'est plus rare) depuis des mois voire des années et il cède enfin à te le susurrer à demi-mot. Mais comme tu lis parfaitement sur ses lèvres, tu lui sautes au cou avant même qu'il est terminé.

    c) Tu es bien/ il est bien et ça sort comme ça de l'inconscient sans notion de rien. Et c'est parti...

    d) C'est important pour toi et/ ou l'inverse alors pourquoi ne pas faire plaisir à l'autre ? De toutes façons, on s'aime.

    Réponses :

    Tu as une majorité de a) C'est la cata tu n'as rien préparé dans ta tête. Et c'est dans combien de mois déjà?

    Tu as une majorité de b) Enfin, il te l'a demandé! C'est pas trop tôt. Tu peux mettre en oeuvre tout ce que tu as prévu ! Enfin presque... Toi tu sais déjà que ce sera dans 1 an au plus tôt car t'a dépilé tous les blogs, les mags qui te conseillent de prévoir au moins 12 mois pour une organisation optimale.

    Tu as une majorité de c) Bon, ben, c'est la aussi la cata mais vous êtes tous 2, tellement loin d'imaginer ce qui vous attend que vous aurez besoin de vos proches pour vous raccrocher à la réalité. L'annonce familiale vous déclenchera vos premières sueurs froides.

    Tu as une majorité de d) Tu sais que potentiellement tu pourras faire ce que tu veux, car l'autre s'en fout du moment qu'il te sent heureux/se. Enfin là aussi presque, car c'est sans compter sur la grande tante Huguette qui traîne toujours dans les parages pour te prodiguer un bon conseil et sur toutes les autres bonnes volontés qui vont remplacer "Him" ou "Her".

    Autant dire que tu soit dans la surprise, dans l'attendu, dans la prise de conscience, dans l'indifférence... Tu es dans  n'importe quel cas de figure embarquée dans un véritable événement qui vous (toi et "Him", et oui ce n'est pas juste un simple figurant) appartient avant tout. Exit la ringardise, soyez vous et les autres vous suivront dans votre bonheur.

    Mais comment imagines-tu ton mariage?
    Le tien à toi ? Sans toutes les barrières de la tradition, de la famille ?
    Mais est-ce le même que celui de "Him" ou de "Her" ?   
    Comment partager toutes ces évidences qui sont les tiennes et sur lesquelles tu ne veux absolument pas déroger ?

    C'est peut être un peu naïf mais pourquoi ne pas passer par le "jeu" qui par définition détend, divertit et vous permettra d'éviter la politique de l'autruche sur des sujets hautement facheux ;).

    Pour jouer au jeu de la boîte des mariés:
    1. Prenez 2 tites boîtes ou deux paniers
    2. Sélectionnez des thèmes qui vous tiennent à coeur et qui vous semblent d'avance générer des tensions (si vous n'avez aucune idée profitez-en pour définir le mois de votre mariage, l'endroit de votre rêve, le nombre de personnes : petit mariage ou grand mariage ?, le budget max que vous pensez mettre : cette limite est importante car elle vous permet de ne pas dériver complétement et de partir loin par la suite, définissez ce que vous détestez vraiment ! , ce que vous voulez absolument.
    3. Ecrivez sur des petits papiers vos réponses aux thèmes que vous avez défini. Pliez et numérotez votre thème au dos du papier
    4. Echangez votre contenant et épluchez vos résultats de vive voix.

    Good luck!