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lundi 28 janvier 2013

Dans les coulisses de l'après mariage : nos hommes se dénudent pour nous !

" La mariée, la mariée, la mariée ", oui, il y en a que pour elle : avant, pendant et après ;)
Donnons donc la parole à nos hommes pour nous dire enfin sans complexes ce qu'il ont pensés de leur d-day.

Munie de mes petites questions, voici 4 mariés qui se dévoilent pour nous, à la veille de ce " love month " qu'est février. De quoi nous surprendre et les aimer encore plus *_*.
C'est génial ...

(c) Illustration d'Izou : http://moi-izou.blogspot.fr  

Cyril, 36 ans, mariés depuis 7 mois
Djibril, 31 ans, marié depuis 1 an
Christophe, 34 ans, marié depuis 1 an et demi
Vincent, 32 ans marié depuis 2 ans et demi

1. Qu'est ce qui a déclenché chez vous le " épouse-moi ". Mais au faites, qui a fait la demande de mariage ?
Cyril : C'était important dans la construction de mon couple car c'est un élément de la culture de ma femme, c'est une preuve de confiance dans notre construction à deux. Je lui ai fait ma demande sans qu'elle s'y attende.
Djibril : Le "épouse-moi",  a été déclenché par un 6ème sens qui nous dit que c'est le moment de passer le cap. Ca ne s'explique pas forcément. C'est moi qui ai fait la demande. C'est le premier pas et devoir du chef de famille ;)
Christophe : L'envie de lui dire à nouveau qu'elle est la femme de ma vie. C'est moi, mais notre envie commune de nous dire oui ne faisait guère de doute :-)
Vincent : C’est une étape importante dans la vie amoureuse mais aussi un engagement. J’ai pris l’initiative de la demande en mariage quand j’ai compris que nous étions fait l’un pour l’autre pour la vie :)

2. Dans qu'elle mesure avez-vous participé à l'organisation de votre mariage? 
Cyril : J’ai essayé d'y prendre part , j'ai validé les choses,  j'ai fait ce qu'elle n'avait pas le temps de faire mais c'est elle qui a pris la main car son degré d'exigence n'était pas le mien. 
Djibril : J'ai participé à la logistique (fourniture du matériel : chaises ...), trouver la salle pour le mariage, la villa pour accueillir mon épouse puisque notre mariage se déroulait à l’étranger. 
Christophe : Dans une pleine mesure ! 
Vincent : Mes beaux-parents se sont beaucoup investis dans l’organisation du mariage. Ma femme s’est surtout occupée des décors et des invitations. Pour ma part j’ai assisté autant que possible. J’avoue que je ne me rendais pas compte auparavant du temps de préparation nécessaire.

3. Avec le recul : Qu'est-ce que vous n'auriez pas fait ou qu'est-ce que vous auriez fait ? 
Cyril : Je n'aurai pas pris de DJ, et je me serais débrouillé pour prendre mon voyage de noces le lundi après la cérémonie. 
Djibril : Avec le recul, j'aurais mieux organisé le cocktail et pris de plus belles photos, rien que ma femme et moi. On peut toujours faire mieux, mais la magie de cet événement vient du fait que nous sommes à la fois acteurs et organisateurs. Au moment opportun, Il faut laisser la part de l'organisation aux bonnes personnes, et leur faire confiance; ainsi, on s'amuse en toute liberté, et cela rejailli sur nos invites. Chacun met donc son grain de sel pour rendre à cet évènement toute sa magie ! 
Christophe : Rien à changer, on recommence avec les mêmes recettes ! 
Vincent : Tout s’est très bien passé je n’ai pas de regrets ! Si, j’aurais aimé ralentir un peu le temps, la  journée passe trop vite. 

4. Si vous ne deviez retenir qu'un souvenir de cette journée lequel serait-il? 
Cyril : Nos discours lors de la cérémonie laïque.
Djibril : L'ouverture de la couverture qui cachait ma femme, que je n'avais pas vue depuis 1 semaine ! (ceci est une coutume de notre Pays). 
Christophe : J'hésite entre : 
 - nous deux face à tout nos amis et famille à la mairie au moment de se dire oui, 
 - et nous deux entrants dans la salle du dîner sous les acclamations. 
Vincent : Je retiens beaucoup de bons moments. S’il fallait en choisir un seul, ce serait le discours de mon beau-père. Émouvant, amusant et très bien écrit. 

5. La nuit de noces : mythe ou réalité ? 
Cyril : Un mythe bien entendu ! Si l'on ne prépare pas une fuite des mariés il n'y a aucune chance pour que le mythe se réalise même si l'on a vaincu la méduse. 
Djibril : Réalité : c'est une continuité de la féerie du mariage ! 
Christophe : Réalité totale ! 
Vincent : A l’origine la nuit de noces est la première nuit que le couple passe ensemble.Ce n’est plusvraiment le cas de nos jours. En réalité la fête termine tard dans la nuit et on est épuisé. On a du dormir à peine entré dans la chambre.

Moralité à retenir :
1. Quoi que vous fassiez, et même si c'est convenu, il y a toujours des trucs qui nous échappent. La demande en mariage dans les règles de l'art, c'est bien toujours " Him " qui en a le monopole ! Un fait déclencheur si romantique ... alors autant s'armer de patience ;)
2. Et bien, malgré les filtres féminins de la maman, belle-maman et de la mariée, voilà que nos hommes déclarent s'investir de leur mieux dans la réalisation de ce joli jour. Le mythe du mariage de la princesse au petit pois n'a qu'à bien se tenir! Le groomzilla arrive !
3. Hey, mais les mecs planent aussi comme nous : tout est merveilleux ou presque. Ils ont envie de profiter pleinement du moment. A y est je verse ma larme.
4. La bulle de mariage opère toujours, je suis heureuse de constater que le " must " c'est toujours cette alchimie qui est ressentie et qui unit deux êtres. C'est beauuuuuuuuuu ...
5. The " big, big night " ? De quoi faire encore les beaux jours des magasins de lingerie ;).

vendredi 21 décembre 2012

Si toi aussi tu as juste envie de commettre un meurtre pendant les préparatifs de ton mariage: bienvenue au club !

Aujourd’hui un petit post « psycho à la Patatounette », de toute façon ce n’est pas grave, aujourd’hui c’est la fin du monde, ou presque, alors que les choses soient dites clairement ! Cela fait tellement de bien …

Copyright (c) 123RF Stock Photos
Le sujet a déjà dû être traité à mon avis par quelques blogueuses de notoriété ; car on se pose toutes les mêmes questions existentielles de la mort qui tue dans les wedding blogs qui semblent à présent exploser de toutes parts et, moi, pas de chance, j’arrive avec ce paquet d'astéroïdes, comme une grosse patate avec l’idée farfelue de m’imposer aussi et d’organiser votre « so tenderly event » sous le prétexte que je me suis mariée ;)

Bon, bon … revenons au sujet principal sans se laisser influencer et juste portée par le thème « envie de meurtre » éveillé par des échanges avec des nouvelles brides. 

Vous êtes heureux et avez annoncé que vous allez vous marier en … oui, oui, cet été et là il ne vous reste que 9- 8 voire 6 mois. Panique à bord pour les parents et surtout les mamans et belles-mamans car on se rend bien compte que le mariage reste une affaire de femmes. 

Illustration du chapitre 2, années 50
(c) Jean Claude Kaufmann
Le mariage fait partie des représentations du bonheur et il semblerait que cela soit une affaire de transmission entre mère et fille !

Et … voilà que dans cet espace de liberté vous n’êtes plus seule avec « Him », déjà que ce n’est pas simple : alors comment composer avec « maman » et « belle maman » qui ont juste envie de cannibaliser votre moment et ont tout d’un coup tout plein d’idées géniales que vous ne soupçonniez même pas, et tout ça à votre place et sans vous demander ce que vous en pensez ?
Le plus difficile dans tout ça c’est de faire valoir ses droits et oser s’affranchir car entre votre rêve d’un jour et l’histoire des familles, de la tradition, et l’histoire personnelle de chacune , cela peut vite tourner à un sacré cauchemard 0_o : 
  • Vous vouliez un mariage intimiste et manque de pot votre mère et belle mère ont déjà prévenu la terre entière que vous alliez vous marier et prévu une liste de 200 personnes que vous ne connaissez même pas. 
  • Maman et Belle Maman, vous accompagnent pour vos essayages. Elles vous verraient bien avec telle ou telle robe ? Mais vous , vous n’aimez pas du tout ! Comment régler la question épineuse lorsque c’est l’une d’entre elles qui paye et que vous vous sentez complétement déguisée ?
  • Des cheveux longs tu laisseras pousser ma fille : une mariée c’est en chignon ? Mais, mais … 
  • (…)
Mais pourquoi les préparatifs deviennent ils parfois synonyme de renoncement de ses rêves pour ce grand jour ? Mais, je ne suis pas qu’une figurante, je suis LA mariée ? Arghh… et en plus « Him » ne réagit même pas, je rêve ? Pourquoi, ne comprend-il rien de rien à toutes ses tensions alors que vous n’avez qu’une folle envie, qu’il s’implique autant que vous et qu’il aille enfin au clash, qu’il vous soutienne ?! Qui gère ce mariage ? C’est vous ou bien ?

Cherchons un peu de construction positive dans toutes ces émotions : « chaque mère veut un mariage parfait pour sa fille ! » . OK, Sandrine (Dury, psychanalyste et spécialiste des relations mère/enfant), je t’ai entendu.

Alors, oui, il y aura peut-être des froissements voire des « déflagrations du regard » et c’est normal car entre l’envie d’un « bien faire » parfois trop excessif d’une mère et votre « expression de soi », il y a la découverte et l’apprentissage d’un équilibre parfois difficile et instable.

D’autant que le mariage est devenu un réel « marqueur symbolique » comme le souligne Jean-Claude Kaufmann, sociologue, qui dans son livre récemment paru : Mariage, petites histoires du grand jour : De 1940 à aujourd’hui, (édition Textuel, septembre 2012), nous explique que le mariage est un moment où l’on exprime vraiment quelque chose de soi avec le désir de plus en plus prégnant d’une fête personnalisée qui nous ressemble.

Miss Patatounette adhère complètement et aime en particulier l'une de ces «petites histoires » de ce « grand jour », relatée par Jean-Claude Kaufmann : un mariage organisé par les mariés pour marquer leur engagement et qui relate leur « nous » de manière originale et simple. Un mariage parisien à bicyclette, suivi d'un pique-nique dans un square public.


Mariage, petites hstoires du grand jour : De 1940 à aujourd'hui (édition Textuel, septembre 2012)
(c) Jean Claude Kaufmann 


Sources
http://www.jckaufmann.fr
Page Facebook de Jean Claude Kaufmann